Parlez-vous le langage des chercheurs ? - 2ème partie

Parlez-vous le langage des chercheurs ? - 2ème partie

Les mots utilisés par les scientifiques pour décrire et étudier les addictions font souvent partie du langage courant. Pourtant, dans le contexte de la recherche, ils n’ont pas forcément le même sens. Vous ne l’avez pas remarqué ? Alors, à vous de jouer, faites-le test !

Vous avez 2 points sur 5 possibles.
Votre score était : 40 %

Wesh…
Pour une petite révision, voici déjà un petit lien : L’addiction, c’est quoi ?

>> et si tu partageais le savoir sur tes réseaux ?

Score 1/1

Question 1

L’effet renforçant d’une drogue signifie :

que chaque prise de drogue incitera à en reprendre

Feedback:

Réponse vraie : oui, l’effet renforçant, c’est-à-dire l’incitation à en reprendre, est une des caractéristiques principales des drogues

que la drogue permet de mieux résister aux douleurs

que la drogue déclenche un signal dans le cerveau qui fait croire qu’on est super-puissant

Score 0/1

Question 2

Le circuit de la récompense représente :

un mécanisme du cerveau qui a pour fonction de favoriser les comportements qui sont nécessaires à notre survie

un dispositif qui génère des sensations plaisantes en libérant de l’adrénaline

Feedback:

Mytho... Les sensations plaisantes sont dues à la libération de dopamine et non d’adrénaline

le circuit dans Mario Kart où les pilotes de course gagnent le plus de coupes

Score 1/1

Question 3

Les chercheurs en neurosciences ont identifié la dopamine comme un neuromédiateur associé au plaisir et ont montré que :

la prise de drogue réduit la quantité de dopamine libérée dans le cerveau

la libération massive de dopamine est associée à la survenue des délires et des hallucinations caractérisant les psychoses

Feedback:

Réponse vraie : cela a été montré dans de nombreuses études

la viande de boeuf est riche en dopamine

Score 0/1

Question 4

De nombreux travaux en génétique des addictions ont permis d’identifier des gènes de vulnérabilité. Cela signifie que :

Être porteur de ces gènes augmente le risque de développer une addiction

Tout le monde est porteur de ces gènes sauf les super-héros 

L’absence de ces gènes protège du risque de devenir addict

Feedback:

Mytho... c’est l’inverse. Les gènes de vulnérabilité sont loin d’être toujours présents chez les personnes addicts. Cela signifie que l’absence de ces gènes ne protège en aucun cas du risque de devenir dépendant d’une substance psycho-active.

Score 0/1

Question 5

Les chercheurs ont identifié dans le cerveau un récepteur, le récepteur CB1, sur lequel se lient des endocannabinoïdes. Ce sont :

Des molécules contenues dans les joints

Feedback:

Mytho... ce sont des neuromodulateurs produits dans le cerveau. C'est la découverte d’un récepteur pour le THC qui a fait soupçonner l’existence d'une molécule naturelle : le premier endocannabinoïde (« endo » pour « intérieur »), l’anandamide, a été identifié en 1992 ; un deuxième récepteur (CB2) et d’autres endocannabinoïdes (endoCB), comme le 2-arachydonoylglycerol (2-AG), ont été identifiés par la suite.

Des neuromodulateurs produits naturellement par le cerveau

Des plantes très riches en THC cultivées par des humanoïdes